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7 clés pour être motivé

7 clés pour être motivé

On aime tous être motivé, se sentir traversé par cette agréable sensation qui nous fait avancer facilement. On est en quête de cet élan qui nous remplit d’énergie. Le problème, c’est que la motivation ne s’active pas sur commande. Alors comment faire pour avancer quand elle n’est pas au rendez-vous ? Voici 7 clés pour être motivé le plus souvent possible.

 

1ère clé : Ne jamais compter sur la motivation pour avancer

 

Cela peut sembler surprenant, mais la motivation est un bonus, ce n’est pas la condition pour passer à l’action. Si on attend d’être motivé pour faire du sport, pour monter sa boite, pour arrêter de fumer ou pour s’investir dans son couple, on risque de ne jamais atteindre notre objectif. Pourquoi ? Tout simplement parce que la motivation est cyclique. La motivation est un processus lié à l’énergie, et l’énergie fonctionne avec une force positive et une force négative, un peu comme une pile. Motivation et démotivation fonctionnent donc ensemble dans un rapport de dualité, comme le jour et la nuit, l’hiver et l’été, les marées hautes et les marées basses. On peut comparer la motivation au fonctionnement des saisons. Quand on est motivé, c’est comme un printemps qui fleurit ; on est enthousiasmé, on s’implique au travail, dans notre couple, avec nos enfants, on fait du sport, on imagine pleins de beaux projets. Cet élan arrive à son paroxysme en été, tout va bien, on avance, on est heureux. Arrive l’automne et le paysage s’assombrit ; nos projets se compliquent, notre travail nous stresse, notre couple nous ennuie, nos enfants nous fatiguent, on ne va plus à la salle de gym et le doute ternit nos beaux projets. Puis, c’est l’hiver, on remet tout en question, tout est gelé, on est démotivé. Lorsqu’on comprend que ce cycle est naturel et normal on réussit beaucoup mieux car on respecte nos rythmes intérieurs. Compter sur la motivation pour avancer, c’est comme attendre l’été pour s’investir, c’est utiliser un quart de notre potentiel et un quart de notre temps. L’équilibre entre motivation et démotivation peut vaciller dans la même journée ou sur plusieurs semaines, il est donc essentiel de savoir avancer sans motivation.

 

2ème clé : la récompense

Notre corps est régi par deux principes : le plaisir et la douleur. Il nous pousse vers ce qui nous apporte du plaisir et nous éloigne de ce qui nous cause de la douleur, à l’image du cheval qui avance grâce à la carotte (le plaisir) ou réagit aux coups de cravache (la douleur). La récompense a un impact direct sur notre motivation car elle crée de la dopamine qui est, physiologiquement parlant, l’hormone de la motivation. Il existe plusieurs manières d’activer ces récompenses qui nous stimulent. L’une des plus efficace est la motivation intrinsèque, c’est-à-dire la recherche d’une satisfaction personnelle. Ce sont les actions qui nourrissent nos désirs et satisfont nos besoins. Elles nous procurent un sentiment agréable comme la fierté, le sentiment d’être utile, la connexion aux autres, ou l’engagement dans une mission, tout ce qui donne du sens à nos actes. Les personnes qui incarnent la motivation, par exemple les coachs motivationnels, sont en général connectés à un besoin profond de reconnaissance, de défi ou de contribution. Le meilleur moyen pour être « dopaminé » le plus souvent possible, et donc motivé, c’est de nourrir nos besoins profonds.

 

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Une autre manière d’activer la motivation, c’est de chercher des récompenses extérieures. C’est ce qu’on appelle la motivation extrinsèque. A l’école ou dans la compétition sportive, on est motivé par l’envie d’obtenir quelque chose de positif, une bonne note, une médaille, l’approbation des autres, d’avoir un statut, des promotions, de l’argent, etc…. Grâce à ces « carottes extérieures », la motivation s’active. On peut également chercher des bénéfices secondaires : on dépasse la difficulté présente en pensant à une récompense future. Par exemple, on est motivé à poursuivre notre régime en pensant au plaisir d’avoir perdu 10 kilos.

De petites récompenses peuvent également être injectées tout au long de notre journée, si possible dès le matin, pour alimenter l’apport en dopamine. C’est possible en se focalisant sur les petits plaisirs quotidiens, comme savourer son café, vivre un moment câlin avec notre enfant, écouter une musique dynamique ou un podcast enrichissant en allant au travail, etc. Ces instants de conscience sur les petits plaisirs du quotidien nous permettent de rester motivé même lorsque les journées sont pénibles.

Ce principe physiologique du plaisir est fondamental et c’est la première chose à faire pour rester motivé. Cependant, il est un paradoxe : certains plaisirs créent une motivation intrinsèque profonde, comme passer du temps avec nos enfants, ou des récompenses extrinsèques immédiates comme le plaisir de sortir diner au restaurant ou de faire l’amour ; pourtant, nous ne sommes pas toujours motivés. Pourquoi ? Car le maitre de notre motivation, c’est notre corps. Et pour lui, il existe une récompense encore plus importante que le plaisir, c’est le repos.

 

3ème clé : Se ressourcer

 

On l’oublie souvent, mais se reposer est essentiel pour rester motivé. Notre corps régule notre énergie et il a besoin de temps morts pour se désactiver et recharger ses batteries. Ici, la démotivation est un message du corps qui nous demande de ralentir un peu, de faire une pause ou de réajuster certaines choses. Quand on n’a plus envie d’avancer, il faut accepter ce besoin de repos plutôt que de s’en vouloir ou se faire violence. C’est en se ressourçant par des moments de détente, comme faire une cure de repos, se faire plaisir avec un bain, une sieste, une ballade dans la nature ou un moment de lecture, que notre motivation peut revenir. Ces moments off ne sont pas du temps perdu, bien au contraire, stopper notre activité physique et mentale est ce qui permet le retour de la motivation.

Il ne faut pas confondre période de repos et « grosse flemme ». Comme on l’a vu, la motivation est cyclique, elle doit revenir si on ne veut pas rester en saison hivernale, ce qui est le signe d’un problème plus profond. Une démotivation prolongée signifie qu’on doit se réveiller pour mettre en place de nouvelles actions, sortir de notre zone de confort ou se renouveler. C’est là qu’on a besoin d’un « coup de pieds aux fesses » pour se reprendre en main.

 

4ème clé : la douleur

 

Comme le cheval qui s’expose à la cravache s’il continue de lambiner, on a besoin de petites douleurs pour avancer. Ressentir les conséquences négatives de notre inaction permet à la motivation de revenir. Quand on imagine la douleur d’une mauvaise note, d’une maladie, d’une séparation ou d’un échec, on est motivé à faire des efforts pour y échapper. Par exemple, la douleur ressentie par l’idée de rester toute notre vie dans un travail qui nous déprime peut nous motiver à faire notre transition de carrière, ou la peur du cancer nous pousse à arrêter de fumer.

Comme notre corps nous éloigne de la douleur, dès qu’il détecte une potentielle souffrance dans nos actions, il nous en éloigne. Au lieu de fuir les émotions désagréables, nous devons les affronter pour les utiliser comme des leviers pour avancer. La douleur est le petit coup de cravache qui nous remet en marche, ce qui (ré)activer peu à peu la motivation.

 

5ème clé : la discipline

 

La discipline n’a pas toujours bonne presse, elle est pourtant l’un des principaux facteurs de réussite. Passer à l’action est difficile et la discipline est le cadre qui permet d’avancer même quand on n’est pas motivé. On pourrait dire que l’ennemi n° 1 de la motivation est l’excès de liberté. Si on ne contrôle pas notre cheval en tirant sur les rênes pour le diriger, il va très probablement brouter tranquillement dans un pré. C’est pareil pour nous.

Se discipliner, c’est réduire notre liberté en organisant un cadre pour nous diriger dans la bonne direction. Par exemple, il est plus efficace de se dire « Je vais à la salle de gym le mardi à 17h et le samedi à 10h » que « J’essayerai d’aller à la salle de gym cette semaine ». Être précis, en se laissant le moins de choix possible, amplifie nos chances de réussir. La discipline est un cadre positif. C’est ce qui permet de s’investir dans son couple en programmant une sortie par semaine, dans son équipe en offrant un cadre précis à ses collaborateurs, dans sa vie financière en cadrant ses dépenses, etc… La discipline facilite la réussite, elle nous permet d’avancer en suivant simplement un plan, plutôt que de lutter contre soi-même lorsqu’on n’est pas motivé.

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6ème clé :  changer son discours intérieur.

 

Nous sommes dirigés par nos pensées. Se répéter des phrases comme : « c’est l’horreur mon travail » « quel calvaire ce régime » ou « c’est l’enfer ces impôts », nous éloigne inconsciemment de ces sources de douleur. Pour nous protéger de ces tâches désagréables, notre corps diffuse en nous de la démotivation. Face à des tâches difficiles, changer son discours intérieur aide notre cerveau à nous garder motivé. Des messages comme « Sacré challenge ce travail, mais ça va aller », « Je serai fière de moi si je résiste au chocolat », « Je serai tellement soulagée quand j’aurais fini mes impôts » offre une perception moins douloureuse de la situation ce qui allège la charge émotionnelle qui nous démotive.

 

7ème clé : le mouvement

 

Au niveau étymologique, le mot « motivation » signifie « ce qui met en mouvement ». Il est donc quasiment impossible d’être motivé tout en étant affalé sur son canapé. Lorsqu’on cherche à se motiver, la première chose à faire c’est de bouger. Cela peut être simplement de s’étirer, aller boire un café, faire une petite balade ou faire quelques pas. C’est comme en voiture, si on veut avancer, il faut d’abord mettre le moteur en marche. Lorsqu’on a du mal à « se bouger » pour faire du sport ou accomplir une tâche, il faut donc « démarrer », c’est-à-dire se mettre en mouvement.

Une technique efficace est d’écouter une musique qui vous dynamise. Les études prouvent que les vibrations auditives ont un impact direct sur l’ensemble de nos fonctions cognitives ; il suffit de regarder la réaction naturelle d’un bébé lorsqu’il entend de la musique pour voir à quel point la musique influence notre physiologie. Pour être motivé, l’approche la plus simple et la plus agréable à mettre en place, c’est d’écouter une musique qui vous fait vibrer pour activer votre mouvement intérieur. C’est ce qui va augmenter le plus rapidement votre énergie et donc votre motivation.

© Perrine Valli, Mind Center

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