« Une vision sans action est un rêve et une action sans vision est un cauchemar ». Comme l’exprime ce proverbe japonais, le manque de vision est l’une des principales causes d’échec. Comme marcher dans le noir, ne pas savoir où l’on va procure un sentiment d’insécurité qui empêche d’avancer. En développant le pouvoir de la clarté, la confiance, la productivité et l’énergie augmentent. Voici 3 étapes pour avoir une vision claire des projets que nous désirons réaliser.
Le cerveau ne comprend pas l’abstrait
On pense en général que nos objectifs sont clairs, on sait ce qu’on veut : être en bonne santé, trouver l’amour, être plus heureux… Le problème, c’est que notre cerveau ne sait pas traiter ces notions abstraites. En effet, comment dessineriez-vous la santé, le bonheur ou l’amour ? Face à des objectifs flous, notre cerveau n’est pas capable de nous fournir les ressources nécessaires à leur réalisation. C’est ce qui explique qu’on tourne en rond. La clé, c’est d’avoir une vision la plus concrète possible de notre objectif afin d’offrir à notre cerveau une information claire et compréhensible.
Le cerveau fonctionne comme un GPS
Notre cerveau fonctionne comme un GPS, alors si l’indication transmise est imprécise, il ne pourra pas nous mener à destination. Il est donc essentiel de clarifier nos objectifs. Prenons par exemple, le désir d’être heureux. Le bonheur est une notion abstraite et il y a des centaines de manière d’être heureux. L’information est donc imprécise. L’objectif « Gagner plus d’argent » nécessite également d’être clarifié puisque le mot « plus » est une donnée floue. S’agit-il d’arrondir nos fins de mois ou de doubler notre chiffre d’affaires ? Ce qui nous parait évident ne l’est pas forcément pour notre inconscient, d’où l’importance de développer une vision. C’est grâce à la clarté que notre cerveau peut comprendre ce qu’on souhaite vraiment et nous mener à destination.
Créer une « vision en 3D »
Mobiliser nos forces inconscientes maximise nos chances de réussir. C’est pourquoi il est important de développer une vision qui « parle » à notre inconscient. Pour ce faire, il faut transmettre à notre « GPS inconscient », une vision de notre objectif sous un format « 3D ». C’est-à-dire faire apparaitre dans notre espace mentale une scène virtuelle, un peu comme une scène de film, avec une dimension visuelle, émotionnelle et temporelle de notre projet. C’est ce qui permet de transmettre une sorte de feuille de route détaillée à notre inconscient pour qu’il comprenne précisément où l’on veut aller.
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Voici 3 étapes pour créer une vision en « 3D »
1. DÉTAILLER : quelle est la dimension visuelle de votre projet ?
La première étape est de clarifier la dimension visuelle de notre projet, avec le plus de détails possibles. Le langage de l’inconscient, on le voit dans les rêves, fonctionne avec des images, il faut donc imaginer ce que serait l’illustration ou le dessin de notre objectif. Par exemple, si notre désir est d’être en bonne santé, comment dessiner la santé ? Cela semble trop abstrait, il faut donc creuser l’objectif en se demandant pourquoi on souhaite le réaliser. Souhaite-on être en bonne santé pour vivre le plus longtemps possible avec nos proches ? Dans ce cas, le dessin d’un grand-père ou d’une grand-mère entouré de petits-enfants pourrait illustrer cet objectif. Souhaite-on être en bonne santé pour se sentir plus performant ? Dans ce cas, une personne qui gravit une montagne ou qui court un marathon est une traduction plausible. Ce qui va parler à notre inconscient, c’est une image concrète de notre objectif.
Il est important de détailler ce qu’on souhaite obtenir. Le manque de clarté peut entraîner des échecs et virer au cauchemar, comme exprimé dans le proverbe japonais, car sans informations claires, notre cerveau peut nous diriger dans la mauvaise direction. Prenons l’exemple du désir de trouver l’amour, un objectif abstrait. Le cerveau cherche à traiter cette information en l’associant à l’existant. Il peut donc nous pousser à reproduire un schéma parental, alors que ce n’est pas ce que l’on souhaite. Il peut aussi associer l’amour à quelque chose de négatif en raison de blessures passées. Dans ce cas, il peut nous empêcher de trouver l’amour pour nous protéger d’un objectif considéré comme « dangereux ». Détailler notre projet en offrant une vision claire à notre cerveau revient à lui donner un ordre précis. Comme un GPS, il peut nous aider à avancer dans la bonne direction.
2. DÉSIRER : Quelle est la dimension émotionnelle de votre projet ?
La deuxième étape est de clarifier la dimension émotionnelle de notre projet. Pour avoir une vision qui parle à votre inconscient, il faut l’associer à des émotions. Pour identifier notre véritable désir émotionnel, il faut se demander pourquoi on veut atteindre cet objectif ? Pour vivre quel sentiment ? Prenons l’exemple du souhait de faire une transition de carrière. Est-ce pour ressentir plus d’épanouissement avec un emploi qui a du sens ? Plus de sécurité en gagnant plus d’argent ? Ou pour ressentir plus de liberté en ayant plus de temps ? Cela influence totalement notre prochaine profession, c’est donc cette clarté qui permettra d’aller dans la bonne direction. Sans clarté, on peut retrouver un nouvel emploi tout aussi inadapté, parce que la destination finale, c’est-à-dire la destination émotionnelle, n’était pas claire.
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3. DATER : Quelle est la dimension temporelle de votre projet ?
La 3ème étape est de clarifier la dimension temporelle de notre projet. Le temps est une notion abstraite, difficilement compréhensible pour le cerveau, ce qui explique qu’on tourne souvent en rond, qu’on procrastine, que les choses n’avancent pas. On utilise au quotidien des moyens pour se situer dans le temps : horaires, agendas, deadlines, c’est ce dont notre cerveau a besoin pour se repérer. C’est en transmettant un « timing clair » à notre cerveau qu’il peut nous aider à avancer. Reprenons l’exemple de la transition de carrière. Vouloir atteindre cet objectif trop rapidement, avec tous les risques encourus, peut générer un stress paralysant. À l’inverse, rester trop longtemps dans un poste qui nous déprime peut générer des émotions négatives et nous empêcher d’avancer. C’est pourquoi il est essentiel de trouver le rythme juste. En offrant à notre cerveau une sorte de chronologie, avec des étapes claires dans le temps, nous avons bien plus de chances de respecter ces échéances.
Développer une vision : un processus mental progressif
Développer une vision demande du temps, ça ne fait pas du jour au lendemain. Il est donc normal de passer par des moments flous. Un peu comme un puzzle, notre image mentale est initialement décomposée, puis elle se dessine peu à peu. Selon le projet, ce processus mental peut se développer en quelques jours, ou en quelques mois, voire en plusieurs années. C’est pourquoi, il est important d’être patient. L’essentiel est de « travailler notre vision » en cherchant toujours à raccrocher les différentes pièces du puzzle
© Perrine Valli, Mind Center
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