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Réussir malgré les doutes

Comment réussir malgré les doutes ? Vous avez ce projet qui vous trotte dans la tête depuis des mois, voire des années ? Ce livre que vous voulez écrire, cette reconversion que vous rêvez d’entamer, ce sport que vous souhaitez pratiquer… mais vous ne passez jamais à l’action ?

Vous n’êtes pas seul, je la’ souvent vécu. Je vais partager avec vous comment j’ai réussi à surmonter deux années de procrastination pour finalement écrire mon premier livre, et surtout, comment vous pouvez appliquer la même méthode pour réaliser votre projet, quel qu’il soit et réussir malgré les doutes.

Nos désirs restent à la surface

Avant tout, il faut savoir que nos désirs ne correspondent pas toujours à nos croyances. Nos envies restent à la surface de l’esprit, tandis que nos croyances sont ancrées en profondeur. Ce sont nos croyances qui nous dirigent et qui fixent nos limites. Si par exemple vous avez envie d’évoluer dans votre carrière mais que vous ne croyez pas en vous, il vous sera difficile de faire les bons choix, vous n’oserez pas aller de l’avant. Vos croyances de ne pas être capable seront toujours supérieures à la force de vos envies.

Quand on n’arrive pas à se lancer dans un projet, ce n’est donc pas un manque de motivation ou de la flemme, c’est une stratégie d’évitement de votre cerveau. Comme vous ne vous sentez pas capable ou que vous pensez que le projet est trop difficile à réaliser, votre cerveau vous freine, vous empêche de vous confronter à la réalité.

Il faut donc prouver à votre cerveau que c’est possible, que vous en avez les moyens, que c’est à votre portée. Et pour ça, il faut travailler en profondeur pour changer nos croyances. Voyons maintenant comment faire, ou plutôt comment j’ai fait dans un cas précis, et quelle stratégie j’ai pu en tirer.

2 ans de procrastination

Il y a quelques années, j’ai eu envie d’écrire un livre sur ma méthode de gestion de l’énergie. J’avais créé cette méthode en 2010, on était en 2015 et j’avais déjà formé plusieurs milliers de personnes, qui étaient ravies des bénéfices qu’elles ont obtenus. Je me suis dit que ça serait bien d’écrire un livre, afin de diffuser plus largement ma méthode et permettre à un plus grand nombre de diminuer leur stress. J’ai fait un premier bilan de mes forces, j’ai une formation de journaliste de presse écrite et j’ai travaillé longtemps dans les relations publiques, donc à priori je devrais savoir écrire. Un bon point pour moi. Ensuite j’ai confiance dans mon contenu, j’ai pu le constater dans mes séminaires en entreprises, la satisfaction est toujours très élevée. Un deuxième bon point. Et j’ai toujours rêvé d’écrire un livre, c’est la bonne occasion.

Avec cette envie et mon analyse des forces, je me suis dit que ça allait être facile. Une année plus tard, j’avais toujours la même envie, mais je n’avais pas écrit une ligne. 2 ans plus tard, même constat, mon projet restait un désir. Je me suis rendu compte que j’aurais pu continuer comme ça pendant de longues années, à imaginer qu’un jour j’écrirais un livre.

Reconnaître les freins

A ce stade, j’ai compris que j’étais sous l’influence d’une stratégie d’évitement. Je me suis rendu compte qu’au fond de moi je n’y croyais pas. J’ai donc regardé en moi, en étant le plus sincère avec moi-même. Ce qui est ressorti de cette introspection c’est que je pensais qu’écrire c’est pour les autres, que tout le monde va voir que j’écris mal ou que je dis des sottises. Comme je doutais de mes compétences, j’avais peur de m’exposer au regard des autres. C’était ça le principal frein, la peur du jugement.

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J’ai donc identifié 3 croyances ou 3 limites à éliminer :

La peur du jugement d’autrui
Le doute que je suis capable de le faire
La souffrance que ça va occasionner, car c’est difficile d’écrire

Pour contourner la peur du regard des autres, j’ai choisi de le faire sortir de l’équation. Je ne voulais pas travailler pour renforcer mon égo, juste ne plus penser au jugement d’autrui.

Sortir du regard des autres

Pour y arriver, j’ai changé mon désir. Mon objectif n’était plus d’écrire un livre, mais de voir si je suis capable d’écrire un livre. Ce n’est pas du tout la même chose. Ce n’est plus mon image face au public, mais juste un challenge avec moi-même. J’étais prêt à consacrer du temps pour confronter ma croyance, même si ça n’allait pas aboutir.

L’enjeu s’est trouvé de cette manière fortement diminué. Si je constate que je ne suis pas capable, je ne serai peut-être pas fier de moi, mais c’est entre moi et moi.

Donner vie

Après avoir changé mon objectif, je devais prouver à mon cerveau que ce livre peut exister. J’ai donc utilisé la technique de la visualisation projective, qui consiste à se projeter dans le futur pour vivre en imagination le moment du succès.

J’ai donc vu, touché et senti ce livre avant même qu’il n’existe. Je faisais régulièrement des méditations sur ce thème, et petit à petit mon cerveau a intégré la possibilité de ce livre. C’est la même technique qu’on utilise pour le coaching mental en sport de compétition.

Les athlètes visualisent le succès, ils se voient remporter la coupe ou la médaille d’or, afin d’éviter un maximum les freins inconscients, les doutes, les peurs.

Ces visualisations m’ont permis de me mettre en mouvement et j’ai commencé à travailler sur la structure du livre. Qu’est-ce que je veux dire, comment le dire, quelles informations donner et dans quel ordre. Grâce à ce travail, j’ai pu construire une table des matières détaillées et me rendre compte que je me sentais capable de réaliser chaque chapitre. Cet exercice m’a permis de décomposer le résultat final en une série d’étapes spécifiques, toutes réalisables.

Lever les doutes

Cette prise de conscience a fait tomber le 2eme écueil, qui était que je ne me sentais pas capable. Vous savez, le cerveau a besoin de preuves concrètes pour se sentir capable, sinon il penche vers le doute, il exagère la difficulté. En observant que je pouvais écrire chaque chapitre, chaque petit objectif qui allait construire le résultat final, j’ai donné une information concrète et factuelle à mon cerveau, ce qui m’a poussé à poursuivre le travail.

Comme je sentais que j’étais prêt à me plonger dans mon objectif, il fallait lever le dernier doute, qui était que j’allais souffrir, que ça allait être difficile. Je devais donc associer une caractéristique positive à l’acte d’écrire un livre.

Ajouter le plaisir

Et le meilleur booster pour être en action, c’est le plaisir. Quand on a du plaisir, tout devient plus facile. Alors j’ai loué un chalet à la montagne, c’était pendant la saison d’hiver, et j’ai passé un maximum de temps là-haut avec mon ordinateur et tous mes documents. Le matin je faisais du ski, l’après-midi j’écrivais. C’était chaque jour un vrai plaisir d’être à la montagne, de faire du sport et de travailler sur mon livre.

Et à la fin de l’hiver, il était terminé. Enfin presque. Puisque j’étais satisfait de mon manuscrit, j’ai pu revenir à mon projet de départ et me confronter au regard des autres. J’ai soumis mon texte à sept personnes en qui j’avais confiance, en leur demandant de répondre à une question : est-ce que ce livre mérite de faire partie du monde. J’ai reçu beaucoup de conseils d’améliorations et de critiques constructives, mais le feedback global était que ça valait la peine d’aller plus loin. J’ai ensuite rédigé 5 ou 6 versions différentes, mais là on est dans l’ordre du détail, le plus gros était fait.

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Voilà comment j’ai fait pour aboutir à ce projet d’écrire un livre, après plus de 2 ans de procrastination. Ce succès a eu des effets très bénéfiques sur mon mindset, et j’ai pu le constater pour la rédaction de mon deuxième livre, que j’ai mis seulement un mois à écrire. J’ai non seulement été plus rapide dans la réalisation, mais j’ai surtout gagné 2 ans puisque je n’avais plus de freins.

De mon expérience à votre réussite : la méthode en 5 étapes

Quelle stratégie pouvez-vous tirer de mon parcours pour réaliser vos propres projets ? Voici les 5 étapes clés qui transformeront votre rêve en réalité :

Identifiez vos freins inconscients – Prenez un moment de véritable honnêteté avec vous-même. Quelles sont ces voix intérieures qui vous retiennent ? Est-ce la peur du jugement, le doute sur vos capacités, ou l’anticipation de la difficulté ? Notez-les par écrit pour les confronter à la réalité.
Visualisez votre succès en détail – Ne vous contentez pas d’imaginer vaguement votre réussite. Ressentez-la. Comment sera votre vie une fois votre objectif atteint ? Que verront les autres de différent chez vous ? Quelles émotions ressentirez-vous ? Cette vision claire devient l’aimant qui tire votre cerveau vers l’action.
Décomposez votre montagne en petites collines – Transformez votre grand objectif intimidant en une série de petites victoires accessibles. Chaque étape doit être suffisamment simple pour que votre cerveau ne puisse pas la refuser. Ce n’est plus “écrire un livre”, mais “rédiger l’introduction”, puis “définir le premier chapitre”.
Commencez petit, mais commencez maintenant – Le premier pas est souvent le plus difficile, alors rendez-le ridiculement facile. Cinq minutes, une page, un appel téléphonique… L’important n’est pas la taille de l’action, mais de créer ce mouvement initial qui brise l’inertie de l’immobilisme.
Infusez du plaisir dans chaque étape – Trouvez votre “chalet à la montagne” personnel. Comment pouvez-vous rendre le processus lui-même agréable ? Est-ce en travaillant dans un café que vous aimez ? En vous récompensant après chaque étape ? En collaborant avec quelqu’un qui vous inspire ? Le plaisir est le carburant de l’action durable.

Rappelez-vous : ce qui nous sépare de nos rêves n’est pas un océan d’incapacité, mais un simple voile de croyances limitantes. Chaque jour où vous confrontez ces croyances est un jour où vous devenez plus grand que vos peurs. Alors, quel premier pas allez-vous faire aujourd’hui, maintenant, pour que dans quelques mois, vous puissiez raconter votre propre histoire de transformation ? Votre chef-d’œuvre n’attend que votre décision de commencer