Stéphane, chef du contrôle des risques dans un institut financier, est persuadé que le stress n’est pas un problème pour lui. Il vient pourtant me voir pour partager ses vues sur la bonne façon d’atteindre un objectif. Son intérêt est de fournir la meilleure performance. Souvent irrité ou impatient, il est fatigué et vit souvent des réveils nocturnes.
Stéphane a les symptômes d’un stress chronique, comme 45 % des travailleurs en Suisse (le quart est dans une zone de stress critique, selon le « job stress index 2022 » de Promotion Santé Suisse). Je lui fait comprendre qu’en diminuant son stress, il sera plus performant car le stress est un grand consommateur d’énergie. La performance est souvent associée à un résultat. Mais peut-on parler de performance quand l’individu tombe en burn-out pour l’atteindre ?
La performance passe par la préservation de l’énergie
Je lui propose de voir la performance comme un état qui permet d’exploiter toutes nos capacités cognitives avec un minimum d’énergie. Il est basé sur un équilibre physiologique et par une conscience positive. Dans cet état, on préserve son énergie, ce qui n’est pas le cas sous stress.
Depuis 150’000 ans, nous avons une réponse de survie ancrée en nous qui transforme l’organisme pour réagir face à un danger perçu ou réel. C’est le stress, une sorte de logiciel qui fonctionne de la même façon pour tous. Après évaluation de nos capacités, notre physiologie passe en mode d’ATTAQUE (on pense pouvoir surmonter la situation), de FUITE (doute sur l’issue de l’engagement) ou d’INHIBITION (certitude d’échec). Chaque jour, on peut vivre ces différents états. Irrité, impatient ou en colère, c’est l’attaque ; peur, envie d’être ailleurs, c’est la fuite ; anxieux mais passif, c’est l’inhibition. La répétition de ces réponses provoque un stress chronique. La mobilisation trop fréquente de l’organisme vide les ressources énergétiques et diminue les capacités cognitives.
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L’état physique pour la performance
Sous stress, le haut du corps est tendu, les jambes manquent de stabilité et la respiration change. Les pensées sont tournées vers les dangers. En état de performance, le haut du corps est relâché, le bas stable et la respiration totale (utilisation du diaphragme). L’esprit est tourné vers l’action.
Le but de Stéphane est de diminuer dans l’action la charge de tension. Sinon, il devra trouver d’autres moyens pour décharger les tensions accumulées. Chaque fois qu’il détecte une tension physique ou mentale, il l’annule en activant l’état opposé : épaules relâchées, pieds ancrés et respiration complète. Petit à petit, les moments de stress vont diminuer et l’état de performance s’ancrer durablement. Il doit être conscient du contenu de son mental. Face à chaque anxiété, impatience ou doute, il doit se rappeler les trois éléments qui favorisent tout succès : la confiance, la souplesse et l’imagination. À méditer.
© Denis Inkei, Mind Center
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